Lorsqu’on se rencontre, toi et moi, elle et lui, l’image et son reflet. Lorsqu’on se rend compte.
On peut le ressentir juste là. Une aigre-douce secousse.
Un contact, un regard qui touche sans même effleurer ni le corps ni l’esprit. Ailleurs.
Et si on y regarde de près, qu’on regarde parfaitement en fermant les yeux, on y voit l’amour et la tristesse.
Contradictoire. Dérangeant.
Mais Pourquoi ? Pourquoi bon sang.
Parce que nos déceptions, trahisons, abandons.
Parce que le souvenir de nos expériences qui sous-vient de nulle part pour crier gare à ce re-gare qui peut faire mal. Encore.
Alors on freine. On retient. On détourne. On accélère. Mais l’autre continue. Garde le lien.
A chaque fois qu’on le croise au détour d’une pièce de la vie qu’on s’efforce d’emboiter au pas des attentes de ceux qui ne le voient pas comme nous.
Sans te dévisager il te voit. Cet autre. Ce sourire. Cet autre.
Qui ne nous rend compte de rien. Cet autre.
Qui te vois autre_ment et n’a de cesse de te présenter la vérité sur le vrai_ment.
Distingue ton mensonge du parfait. Ce que tu fais de ce que tu es.
Contradictoire. Dérangeant.
Cet autre. Approche. J’ai deux maux à te dire.
Regarde bien à l’intérieur du miroir. Raconte-moi. Qu’est-ce que tu vois.